Quand tu as dit à Mireille* que tu allais te (re)mettre à la couture, cette grâce t’a prise au mot. 

 

Elle a déboulé  au milieu de ton salon avec un sac-à-courses rempli de vieilleries qu’elle a déballées une à une. Et, la voilà qui monologue …

 

  • Toi qui aimes la couture, ma chérie, je t’ai apporté plein de trucs. Voyons, voyons !! Ça ?  C’est le blouson de  Jean-Mich à réparer. Tu connais les hommes, ils ne prennent soin de rien. Et ça ? Ah ! le jean de Vanessa, la fermeture est foutue. Dis-toi que la retoucheuse me prend une fortune pour la réparer. Changer une fermeture, c’est le prix du pantalon ! C’est diiiinnngue ! Et ça ? Ah oui, c’est la chemise à Ludo…

 

Et là, tu as envie de lui arracher les yeux, de t’arracher les oreilles, d’hurler parce qu’on ne dit pas la chemise à Ludo mais la chemise DE Ludo et la moutarde te monte au nez !

 

Et qu’est-ce que tu fais ? 

 

Tu réponds poliment:

  • Oui Mireille, je vais regarder ce que je peux faire. 

 

Quelle garce, cette Mireille !

 

Si je te décris tellement bien la scène, c’est que j’y ai été confrontée des dizaines de fois. 

Et j’ai fait les réparations, en pleurant parfois, en enrageant chaque fois.

Et si ce n’était pas impeccable parce que ce n’est pas mon métier, je recommençais, une fois, dix fois, parce que j’avais peur d’être jugée, d’être prise pour une débutante !

Et quand Mireille venait récupérer ses vêtements, elle s’emparait de son sac sans même un regard sur le fruit de mon labeur … 

En franchissant la porte , elle lançait:

  • Tu me diras si je te dois quelque chose !

 

Quelle grande âme cette Mireille !

 

Si pour toi la couture, c’est être au service de Mireille et de toutes les Mireilles de ton entourage, je ne pourrai pas t’en empêcher. Si tu décides que cela te comble, tu as le droit.

Cependant, je sais parfaitement ce que tu ressens. 

 

Tu t’en veux de ne pas avoir dit non, de ne pas avoir pu dire que tu as dû acheter des fournitures et que tu les as payées de ta poche, que tu as passé trois soirées à en découdre avec ce qu’il y a de plus pénible en couture. 

 

Tu t’en veux surtout de ne pas t’être lancée dans ce que tu voulais vraiment, dans ce qui te tenait à coeur, tu enrages d’avoir encore remis à plus tard. 

 

Le pire dans tout ça ? c’est que tu te consoles en te disant que tu as rendu service. 

 

Je comprends tellement bien tout cela !!!

 

Et c’est pour cela que je t’ai concocté un programme « spécial »  qui devrait te permettre de te lancer dans ce qui t’attire vraiment, un programme qui devrait te ravir.

https://www.francoisecollomb.fr/les-filles-d-ariane/

 

Cependant savoir ce que tu ressens, ce n’est pas décider pour toi. Il va falloir que tu poses des actes pour combler tes envies, tes désirs, je te donne des pistes dans ce programme très particulier. 

 

Je t’invite à consulter ce que j’ai mis au menu de ce parcours d’héroïne, car c’est bien ainsi que je te vois https://www.francoisecollomb.fr/les-filles-d-ariane/  et maintenant, c’est à toi de jouer.

Françoise

 

(*j’ai choisi ce prénom parce que  je ne connais aucune Mireille mais si toi tu t’appelles Mireille, n’y vois pas d’offense ! )