Parmi tous les messages que vous m’avez fait parvenir, il y a eu celui de Joëlle:
«Un grand merci pour le patron des sur-blouses. J’en ai fait un grand nombre avec des draps pour un service de soins à domicile et dans un réseau de soins palliatifs. Votre tutoriel m’a été d’un grand secours car la seule bonne volonté ne suffit pas. J’espère me faire des petites choses en tissu. Je dois progresser dans les finitions. Merci, prenez soin de vous.»
Elle a triplement raison, Joëlle.
1- La seule bonne volonté ne suffit pas. 
Vouloir, vraiment, c’est  un premier pas. 
Vous le savez, vouloir va avec pouvoir et savoir.
On peut vouloir vraiment sans en avoir les moyens et sans savoir comment s’y prendre. 
Que fait-on alors ? Vous le savez aussi bien que moi. 
On regarde un max de tutoriels gratuits, de vidéos sur le net.
Ou alors on fonce au kiosque à journaux et on s’achète un, voire tous les magazines du moment.
On cherche le truc facile et ébouriffant. 
Le truc qu’on va réaliser en deux/deux et qui va faire son petit effet. 
Et là pffffffff, …
Après des heures carrées de «visisonnage», on n’a rien de concret à se mettre sous la dent ou alors, on est déçu: on a essayé, on y a passé du temps, on a utilisé notre plus beau tissu, ça n’a pas l’allure attendue et on n’a pas progressé d’un poil (d’un fil ?).
2- Pour progresser, laisser à Hercule les grands et gros travaux et réaliser de petites choses (attention, pas trop petites non plus) est la meilleure des choses que vous puissiez faire. 
Pourquoi ? 
Je le dis et je le répète, rien ne résiste à l’entraînement. 
De plus, faire des choses simples encore et encore permet de progresser. 
Sauf que la difficulté elle est justement là. 
Quelles choses simples ? Simples comment ? 
Arriver à se tenir à quelque chose de simple, face à toutes les options qui brillent hyper-compliquées ne paraît pas enthousiasmant, et pourtant ça peut l’être.
3- Les finitions, en couture, c’est 50 % de la réussite de nos projets. 
Savoir bien finir implique d’avoir bien commencé, comme si déjà en commençant, on devait savoir comment bien finir.
Les finitions se pensent au commencement.
Je finalise actuellement un programme dans lequel j’ai la prétention (oui, oui) de vous permettre de progresser vraiment en  réalisant de «petites choses», que vous pourrez décliner à l’envi (non, non, y a  pas de -e à la fin de  «envi» )
Si vous souhaitez êtes informé(e)s, laissez votre adresse mail ou revenez demain, je donnerai plus de précisions.